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Le coton bio, notre allié…

coton bio

Ici et là, nous trouvons de plus en plus de marques proposant des t-shirts en coton biologique, des pantalons en coton biologique, des robes en coton biologique, des totes bag, des petites culottes en coton biologique… Bref tout ce qui peut se fabriquer en coton traditionnel trouve son alternative en coton bio. Bien sûr, le marché n’est pas divisé à 50% entre coton bio et coton mais la demande évolue, et la star du moment sinon la future star sera le coton bio.

Mais, le coton bio, c’est du coton n’est ce pas ?

Quelle différence entre le coton bio et le coton ? Pourquoi cette version bio est devenue le matériau de base des marques qui se veulent écoresponsable ?

Le coton : qu’est ce que c’est ?

Le coton est une fibre végétale qui se trouve sur le cotonnier. Le cotonnier est une plante dont la hauteur varie entre 1 mètre et 1,5 mètre pour la version cultivée, mais à l’état sauvage, il peut atteindre jusqu’à 7 mètres. Il s’agit d’une très belle plante, qui fait de jolies fleurs, idéale pour la décoration d’intérieur, ou dans le jardin.

Mais le cotonnier n’est pas célèbre en tant que plante de jardin mais plutôt pour la fibre que l’on trouve dans le fruit (voir ci-dessous : photo en haut à droite) qui est beaucoup utillisé dans l’industrie de la mode : il s’agit bien évidemment du coton !

Source images : Pixabay ; Mi-aime-a-ou

Quelle différence entre le coton et le coton bio ?

La principale différence entre le coton et le coton dit bio, vient de leur culture. La culture de coton bio est en principe plus respectueuse de l’environnement et des travailleurs. Comparons ces deux cultures de coton sous plusieurs angles : la consommation d’eau, le respect de l’environnement et le respect des travailleurs.

  • L’eau et l’environnement : le coton bio consommerait moins d’eau. Il n’y a malheureusement pas de donnée précise à ce niveau mais en y réfléchissant cela a du sens. Dans un premier temps, avec la fast-fashion et les fortes demandes de coton, les agriculteurs utilisent des produits chimiques qui vont impacter la capacité du sol à retenir l’eau. Donc en plus des eaux de pluie par exemple, il faut donc apporter à ces sols appauvris plus d’eau. De plus, le traitement des fibres de coton ainsi que son blanchiment – car la fibre récoltée n’est pas toujours blanche naturellement – vont aussi polluer l’eau. On se rappelle de la Mer d’Aral qui s’est asséchée parce que les fleuves Amou-Daria et Syr-Daria ont été détourné pour irriguer des plantations de coton.
  • Santé : si en Europe, l’utilisation de certains produits chimiques nocifs pour la santé sont interdits, ce n’est pas forcément le cas partout dans le monde. Il y a un reportage de France Info qui est très intéressant sur le sujet. Au Pendjab, en Inde, grand producteur de coton, cette utilisation de pesticide est la cause de nombreux cas de cancers.

De ce fait, la culture du coton biologique respecte mieux les sols, qui va donc mieux retenir l’eau. Et le fait de s’aider d’autres plantes, d’alterner les cultures et même d’utiliser des prédateurs naturels contre tout ce qui peut nuire au cotonnier va donc permettre de mieux respecter et préserver l’écosystème. De plus, pour la culture bio, il est possible – en fonction de la surface du champs – de favoriser la micro irrigation qui va donc permettre d’éviter le gaspillage d’eau. De plus, une agriculture bio peut s’avérer économiquement avantageuse pour les agriculteurs quand on sait que le prix des graines de coton peut être élevé.

Le coton biologique : notre sauveur ?

Certes la culture de coton biologique, avec des méthodes de culture « douces » va nous permettre de préserver l’environnement avec la santé des différentes personnes qui interviennent dans le processus de fabrication. Mais il y a aussi de petits inconvénients.
La rentabilité du coton bio n’est pas aussi élevée que celle de l’agriculture intensive. Ce qui peut générer un surplus de coût dans le produit fini.
Le coton bio ne se cultive pas partout du fait des différentes conditions climatiques. Du coup un peu de transport et CO2 en vue. Mais bon, ce n’est pas comme si le coton non bio n’était pas transporté non plus…
Enfin, on parle de coton bio, mais attention au coton bio marketé ! Eh oui… La mention coton bio est devenu si tendance qu’on a des marques qui l’affichent à tout va. Bien sûr, il n y a pas de loi qui dit qu’un coton est plus biologique qu’un autre. Mais alors, comment éviter d’être pris au dépourvu ?

Les labels, pour nous servir

Pour plus de transparences sur ce que nous achetons, il existe des labels et des certifications sur la présence de coton bio dans un produit. Ces labels, indépendants font des audits sur les méthodes de fabrication des produits afin de garantir leur conformité au consommateurs.

  • Better Cotton Initiative

2 comments
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