Depuis le 1er janvier, la loi anti-gaspillage en faveur d’une économie circulaire est désormais d’actualité. Quasiment deux ans après son adoption par le Parlement français, elle est (enfin) entrée en vigueur en ce début d’année.
Ce n’est un secret pour personne : la mode est malheureusement l’une des industries les plus polluantes au monde… et il faut agir ! La destruction des invendus que ce soit en France ou ailleurs n’est plus (et n’a jamais été) une bonne solution !
Une nécessité de trouver des solutions durables
Les marques sont donc soumis à de nouvelles contraintes pour gagner en transparence et parmi elles, l’interdiction de détruire des produits invendus. Une amende est même prévue en cas d’infraction.
A une époque où il est pressant de s’adapter en ce sens, les marques semblent avoir bien pris la nouvelle. Les initiatives se sont multipliées en ce sens cette année : Lire l’article : Citadium fait place à l’upcycling avec C(RE)ATE. D’ailleurs, les grands acteurs de la mode sont davantage ouverts à accepter les alternatives plus durables comparées à la destruction des articles.
Cette mesure vise à encourager le don en faveur d’associations de lutte contre la précarité ou encore le recyclage. En soit, cette invitation alarme les entreprises sur leurs niveaux de stocks et pointent logiquement leurs surplus.
Une notation pour clarifier les choses
Concernant l’idée du score écologique, celui-ci notera donc les caractéristiques environnementales d’un produit sur une échelle allant de A à E. D’une part, ce sera un véritable moyen pour les marques de prouver en toute transparence la degré d’écoresponsabilité de leurs produits. D’autre part, les consommateurs pourraient donc être certains du niveau de durabilité de leurs vêtements, certains sur le papier.
On peut cependant se demander dans quelle mesure cette notation se ferra-t-elle. Les critères devront ainsi être clairs et couvrir de nombreux points afin de répondre aux questions que peuvent se poser les consommateurs actuellement.
Vous pouvez bien sûr compléter nos informations transmises grâce à la Loi anti-gaspillage pour une économie circulaire éditée par la Ministère de la Transition Ecologique.
Source : Ministère de la Transition Ecologique