En 2022, Vestiaire Collective avait initié un ambitieux programme de trois ans visant à lutter contre le gaspillage dans l’industrie de la mode. 30 marques sont maintenant bannis de la plateforme de seconde main.
Forte de son engagement envers la durabilité, la plateforme avait alors annoncé l’interdiction de marques telles que Boohoo, Pretty Little Thing, Asos et Shein. Aujourd’hui, Vestiaire Collective va encore plus loin en ajoutant 30 marques emblématiques de la fast fashion à la liste des bannies.
Cette décision audacieuse s’inscrit dans le cadre de la campagne « Think First, Buy Second » lancée par Vestiaire Collective pour sensibiliser à la consommation responsable. À l’heure où la fast fashion représente un défi majeur pour l’industrie de la mode, la plateforme prend position en refusant de contribuer à un système jugé dépassé et exploiteur.
Selon Vestiaire Collective, la production mondiale de vêtements a doublé au cours des 15 dernières années, entraînant une surconsommation d’articles de mauvaise qualité avec une utilisation réduite de 40 %. La plateforme affirme vouloir changer cette tendance en encourageant sa communauté à opter pour des articles de seconde main, contribuant ainsi positivement à l’industrie de la mode.
Un rejet catégorique de la fast fashion
Pour déterminer les marques à bannir, Vestiaire Collective s’est appuyé sur des critères stricts reflétant les pratiques néfastes de la fast fashion. Parmi ces critères figurent les prix bas, un taux de renouvellement élevé, le nombre estimé de collections annuelles, ainsi que le nombre de nouveaux articles lancés chaque année.
La multinationale suédoise H&M et la chaîne de magasins espagnole Zara figurent parmi les marques exclues de la plateforme en raison de leur implication dans la fast fashion. La durée du cycle de production, les gammes de produits surdimensionnées, la fréquence et l’intensité des promotions de ventes ont également été prises en compte dans ce processus de sélection rigoureux.
Pour aller plus loin
En plus de son refus de soutenir la fast fashion, Vestiaire Collective prend également position contre le Black Friday, un événement souvent synonyme de surconsommation. La plateforme estime que cette période de promotions intensives va à l’encontre de ses valeurs axées sur une consommation réfléchie et responsable.
Avec cette démarche, Vestiaire Collective s’affirme comme un acteur majeur du changement dans l’industrie de la mode, incitant les consommateurs à repenser leurs habitudes d’achat et à privilégier des alternatives durables. En « pensant d’abord et achetant ensuite », la communauté de Vestiaire Collective participe activement à la transformation positive du secteur de la mode vers une approche plus éthique et écologique.
source : Vestiaire Collective