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Peta souhaite trouver une laine végane

bannière Peta laine végane

Avec un concours pour 1 million de dollars, l’association internationale Peta a de quoi motiver plus d’un acteur de la mode durable.

A l’initiative de la branche États-unienne, c’est cette fois-ci l’industrie de la laine qui est concernée. Ainsi Peta a lancé en ce mois de novembre un concours : le « 1$ million Vegan Wool Challenge« , le but étant de développer une laine végane en alternative à celle du mouton.

Dans cette idée, l’entité qui réussira le pari fou de produire un matériau de la sorte et de le commercialiser via une marque de vêtements se verra recevoir ce gain phénoménal.

Un engagement total

Protéger les moutons semble bien être une des priorités du groupe international. De cette manière, favoriser la recherche dans une alternative à la laine est une évidence et c’est bien l‘industrie de la mode qui en serait le premier bénéficiaire.

À une époque où l’élevage intensif dicte bon nombre de secteurs, Peta souhaite ainsi faire face à cette ignominie qui dégrade fortement l’environnement.

Ainsi, le groupe explique que la tonte et la récolte de la laine causent des souffrances aux moutons. La laine végane et durable pourrait donc être une alternative de plus. Une initiative qui compléterait la liste des tissus éthiques et chauds existante. Réduire l’élévage de moutons permettrait pour ainsi dire de réduire considérablement la quantité de méthane émise.

En termes d’engagements, Peta joint, à ses motivations, celles des générations futures. Comme le révélait le magazine Glamour, 73% de la génération Z seraient préoccupés par la cause animale.

Des critères précis

Ce matériau est et sera obligatoirement un biomatériau, pouvant être biodégradable ou recyclable. Bien sûr, son apparence, sa texture et même sa fonctionnalité devront être en concordance avec la laine naturelle du mouton.

Le « 1$ million Vegan Wool Challenge » intervient à une période où la cause animale prend de plus d’ampleur. Le cuir et la fourrure font donc naturellement l’objet d’une remise en question. Outre la souffrance animal, il ne reste plus qu’à voir si l’impact environnemental de toute la recherche et le développement de ces alternatives ne rattrapera pas l’impacts carbone de l’élévage intensif.

Pour les participants : les échantillons et le plan de production peut être soumis à l’association jusqu’en juillet 2023.

source : Peta


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