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Face A, le premier disquaire de mode aux pièces en coton bio vegan


Découvrez Face A, la marque écoresponsable qui allie musique et mode : « Let the music wear ! « 


Hello Chris ! Est ce que tu peux nous parler de toi, de ton parcours, et de ce qui t’as amené à la création de ta marque ?

Hello ! Bien sûr ! A première vue, j’ai un parcours un peu atypique au vu de mes études. Dans un premier temps, j’ai fait une école d’ingénieur en mécanique, et déjà à l’époque, j’avais eu un premier déclic. Pour tout vous dire, en école d’ingé, j’apprenais beaucoup de choses très intéressantes. C’était plutôt cool et ça me plaisait pas mal mais en vérité, je ne me voyais pas me lancer dans ça maintenant. 
Pendant mes études, j’ai réfléchi et je me suis demandé ce que j’aimerais réellement faire. A cette époque, je suis en quatrième année, je réalise un stage à la SNCF, ça allait mais je m’ennuyais un peu. J’ai alors vraiment pris conscience qu’il fallait que je réfléchisse à quelque chose qui me plairait davantage. Il peut y avoir l’idée du vinyle et de sa face A et au-delà de ça, il y a aussi cette idée de face-à-face, cette idée de rencontre.

Il peut y avoir l’idée du vinyle et de sa face A et au-delà de ça, il y a aussi cette idée de face-à-face, cette idée de rencontre.

Chris

J’avais plusieurs passions : j’aime la mode, la musique et le sport. Dans le sport, ce que j’aime le plus, c’est bien la pratique. Il me restait donc la musique et la mode. La musique, j’avais déjà essayé un petit peu et ce n’était pas trop pour moi, du coup je me suis dit pourquoi pas la mode. Ça reste un commerce, et je peux en faire même si je n’ai pas fait d’école de mode. 
C’est là que je me suis dit qu’il me fallait un concept pour me démarquer des autres. Même si je ne suis pas musicien, j’écoute beaucoup de musique, je m’y intéresse beaucoup. C’est donc de là que m’est venue cette idée de disquaire de mode. L’idée était de donner une nouvelle dimension au vêtement, le rapprocher d’un nouvel univers. 
Et une fois mon diplôme en poche, j’ai commencé à réfléchir plus sérieusement à mon projet, à mettre en place des choses. J’ai donc lancé FACE A en juin dernier, et je travaille aujourd’hui dessus quotidiennement. L’idée c’est de faire grandir ça au fur et à mesure du temps. 

Est-ce que tu pourrais nous parler du nom que tu as choisi ? Pourquoi ce nom ? Pourquoi Face A ? 

L’idée, c’était de traduire l’univers musical. J’ai réfléchi longuement, et quand je suis arrivé à FACE A, ce qui m’a plu c’est qu’on a plusieurs choses évoquées. Il peut y avoir l’idée du vinyle et de sa face A et au-delà de ça, il y a aussi cette idée de face-à-face, cette idée de rencontre. Et c’est surtout cette deuxième dimension qui m’a convaincu parce que ce côté rencontre est important pour moi. C’est quelque chose qui me tient à cœur dans le vêtement, le sens que cela peut avoir au-delà d’être seulement un morceau de tissu. Face A, en soit c’est une rencontre avec ma vision du monde, mon univers, celui que j’aimerais partager avec un maximum de personnes.

Ça remonte à quand cette passion pour la mode et la musique ?

La musique c’est quelque chose qui m’a touché très très jeune. J’ai un frère beaucoup plus âgé que moi et lorsque je suis né il était déjà adolescent et il écoutait beaucoup de musique. J’ai découvert beaucoup de choses grâce à lui. Dès mes huit ans, il me faisait déjà écouter de la musique. Rapidement, j’ai été touché par des artistes. Je peux citer Bob Marley, par exemple. Il fait partie de ceux qui m’ont vraiment fait aimer la musique. 

Ensuite, j’ai rapidement commencé à en écouter en boucle régulièrement et plus j’ai grandi, plus j’ai eu cette envie de découvrir de nouveaux artistes. Je pouvais alors passer des soirées entières ou même une bonne partie du week-end à me mettre sur deezer ou d’autres plateformes et découvrir des artistes. 

Je prenais un artiste, j’écoutais ses chansons les plus connues puis les moins connues, et ainsi de suite. C’était toute une chaîne et je découvrais alors pas mal de choses. Pour situer un peu, ça a commencé avant mes dix ans, et bien sûr ça ne m’a pas lâché. 

Pour la mode, c’est venu un peu plus tard, je dirais au milieu du collège. Je ne sais pas comment c’est arrivé, mais je pense un peu comme tout le monde qui s’y intéresse. J’ai commencé à choisir quelques vêtements et à me créer un petit style, et je me sentais mieux. 

Je ne sais pas comment dire mais ça m’a donné une certaine confiance en moi, une confiance que je n’avais pas au départ. Je me suis davantage ouvert aux autres grâce à la mode. 

Au fur et à mesure, j’ai compris que le vêtement pouvait apporter plus que juste sa fonction d’habiller, mais bien sûr, tout le monde a sa sensibilité par rapport à cela. 

Au départ, c’était pour m’habiller et progressivement, je me suis rendu compte que cela m’apportait une dimension supérieure. J’ai commencé à prendre du plaisir à choisir tel ou tel vêtement, pouvoir montrer des facettes de ma personnalité que les gens ne voyaient peut-être pas au premier abord. 

Maintenant c’est devenu une vraie passion, un vrai plaisir. Il y a tellement de vêtements, et donc tellement de manières de montrer comment on est, qui on est… Le vêtement parle.. il peut montrer si on est introverti, extraverti.. si on aime ce genre de musique ou pas…

En préparant cette interview, j’ai parcouru ton site et tes réseaux. Le choix musical est vraiment large ! C’est vraiment tout ce que tu écoutes ? Ce que tu aimes ? Ou tu as essayé d’élargir un peu ta vision pour ouvrir ta marque à plus de monde ?  

Pour le coup, tout ce que j’ai fait pour le moment, ce sont des artistes que j’écoute. Et l’idée c’est de faire ça tout le temps. Je ne veux pas faire quelque chose de commercial qui ne me ressemble pas. En effet, il y a un vaste choix parce que j’écoute vraiment de tout, j’ai réellement trouvé quelque chose qui m’intéressait dans tous les styles. Mais après, j’ai bien réfléchi dans le choix de certains artistes pour démarrer : l’idée c’est vraiment de faire connaître le projet, pour que les gens comprennent bien le concept, j’ai choisi des artistes qui pouvaient parler à tout le monde, et en plus que j’aime. J’aurais pu faire quelque chose de plus pointu dès le début mais je me suis dit qu’il fallait d’abord définir ce concept du disquaire de mode. Ensuite, l’objectif serait de faire découvrir des albums moins connus, des albums du monde, par le biais du vêtement.

Tu m’as dit que t’es lancé en juin 2020. Tu as ensuite sorti ta première collection Confinest Flow, c’est bien ça ?

Non, ce n’était pas la première ! En fait, je l’ai mise comme ça sur Instagram mais il en existe une avant. On était en plein confinement, pouvoir trouver des lieux, des mannequins pour le shooting, ce n’était pas simple. J’ai une amie qui travaille dans la musique qui voulait poser pour la marque. Elle m’a donc proposé de faire le shooting dans son appart à Paris. Et l’idée était de traduire le fait que ce n’était pas parce qu’on était confiné que ce n’était pas possible de s’habiller et de se faire plaisir, d’où ce shooting par rapport au confinement.

Ah d’accord ! Et comment s’appelle donc la première collection ? 

C’est Brazilian Summer. Il s’agit d’une collection que j’ai faite pour rendre hommage à cinq grands albums de musique brésilienne, pour l’été. Cette collection est sortie au mois de juin et juillet. Et après, avec Confinest Flow, elle a été dévoilée de septembre jusqu’à décembre. Et c’était donc la deuxième vague de modèles.

Pour revenir sur Brazilian Summer, d’où te vient cet attrait pour la musique brésilienne ?

En gros, je suis passionné de foot et du PSG, une passion qui m’a été aussi transmise par mon frère qui allait au stade tout le temps et j’ai aussi pu y aller avec lui. Je suis de la génération qui a vu jouer Ronaldinho au PSG, j’étais un grand fan. Il avait alors fait un CD de sélection de musiques brésiliennes. Naturellement, comme j’étais jeune et fan de lui, ajouté à cela un CD avec sa photo en cover, j’ai acheté le CD ! J’ai donc écouté assez jeune, autour de douze ans, cet album de compilation de musiques brésilienne et j’avais adoré, et je l’écoutais en boucle. 

Pendant un moment, j’ai quelque peu délaissé ce genre musical et actuellement, ça fait au moins deux ans, que tous les étés, j’écoute de la musique brésilienne. C’est hyper joyeux, ça donne le sourire, et ça crée un bien être chez moi. Donc pour moi, si je peux conseiller une musique à écouter l’été, c’est bien la musique brésilienne. A côté de ça, je me suis dit qu’on allait faire quelques modèles plus généralistes, pour installer la marque, donc j’avais fait Prince, Miles Davis, qu’on comprenne que j’écoute un peu de tout et que chacun puisse se retrouver dans la marque.

 Au départ, je voulais lancer une collection avec un thème particulier. Pour un lancement en juin, c’était une collection d’été d’où la musique brésilienne.

J’y vois plus clair ! On fait donc un bond, aussi bien géographique, temporel que musical. Tu as sorti une troisième collection qui s’appelle Rap Jeu, elle fait référence à 6 albums de rap français. Ce sont aussi des albums qui t’ont marqué, et qui pour toi sont importants dans le rap français ?

Oui totalement et c’était difficile de faire un choix ! Je voulais vraiment m’arrêter sur ceux que je considère comme étant les bases, ceux qui pour moi sont les pionniers, les indéboulonnables du rap français. Donc j’ai choisi ces six artistes là, mais ce n’était pas facile car j’écoutais beaucoup de rap français quand j’étais petit, et encore maintenant mais je suis plus un adepte du vieux rap français. A vrai dire, je n’ai pas commencé par ces artistes mais des moins connus, tout aussi important finalement. La difficulté que j’ai rencontré c’est que je considère beaucoup d’artistes comme hyper importants que ce soit dans l’émergence ou dans l’histoire du rap français, mais il fallait en même temps trouver des artistes qui parlent à tout le monde. C’est vrai que si je n’avais pas été à ce stade dans la création de la marque, et que celle-ci était bien lancée, et bien installée, j’aurais sûrement choisi d’autres artistes.

Du coup, ça te laisse la possibilité de faire d’autres collections sur ce même thème, mais avec ces artistes.

Oui bien sûr, c’est pour ca que je me restreins un peu pour chaque collection, à ne pas faire trop d’artistes parce que l’idée c’est de pouvoir ressortir des choses par la suite. Une collection sur le rap français des années 90, je sais déjà que je peux encore en faire quelques-unes car il reste encore plein d’ artistes à présenter. Sur le long terme, la porte est vraiment ouverte pour faire plein d’artistes de rap français et notamment de cette époque là.

Concernant les visuels de toutes les collections que tu as pu faire. Est ce que tu les fais tout seul ou tu es aidé par des gens créatifs autour de toi ?

Oui je suis aidé par un ami à moi qui m’accompagne en freelance. A vrai dire, je suis plus sur la direction artistique, à proposer les idées, lui dire ce que j’aimerais tandis que lui, s’occupe de designer le print. Concernant le processus, on discute des albums et de ma vision, ce qu’ils ont créé chez moi, ce qu’ils ont pu m’apporter. Je lui propose alors des axes de réalisation pour le dessin et il s’occupe vraiment de la réalisation finale du dessin. C’est très important qu’on ait un réel échange car il propose aussi des choses très intéressantes, il m’envoi ensuite des maquettes et on s’arrête sur les idées au fur et à mesure. Nous sommes dans un perpétuel échange pour faire évoluer les idées.

Parlons fabrication si tu veux bien. J’ai vu que tous les imprimés sont faits à Paris, tes vêtements, ton textile est certifié GOTS, OEKO TEX, FAIR WEAR et PETA. En quoi c’était important pour toi d’affirmer ce côté responsable ?

En fait pour l’imprimé à Paris, au départ je travaillais avec un atelier à Paris qui faisait des impressions. J’ai rencontré un premier problème : le minimum de commande. Je débutais et je ne savais pas comment aller évoluer les ventes, je devais donc éviter de me retrouver avec des stocks car cela coûte de l’argent et même côté environnemental, ce n’est pas top. 

De ce fait, depuis le début de l’année, j’ai investi dans une machine, et j’imprime moi-même les t-shirts. Ainsi, je n’ai plus de stock et j’imprime vraiment à la commande. Cela me facilite aussi la tâche car je n’ai pas de stock à gérer. Quand on me demande un produit que ce soit pour du marketing, ou de la vente, je peux le faire en instantané et l’envoyer.


Ensuite, concernant les certifications, je me sens concerné par les questions environnementales, mais au-delà de ça, ça me paraissait tellement évident de m’orienter vers quelque chose de sain et de responsable. L’idée, c’est vraiment qu’au fur et à mesure, je fasse du mieux possible de ce point de vue. 

Pour cet été par exemple, j’ai commencé à faire de nouveaux produits. Je vais lancer une collection de chemises et pour cette collection, je vais faire de l’upcycling. Je vais récupérer des chutes de tissus, et les chemises seront fabriquées dans un atelier parisien. 

Actuellement, je me dis qu’il n’y a plus de question à se poser quand on fait des vêtements. On voit que la situation actuelle est un peu catastrophique d’un point de vue environnemental et que l’industrie de la mode est l’une des plus polluantes au monde. Quand on fait du vêtement, on n’a plus le choix, il faut le faire le mieux possible, et pour moi ça passe autant par le produit, c’est-à-dire le tissu, que par ce qu’il peut y avoir derrière. Au-delà de ma vision de faire un produit qui a du sens, je souhaite faire un produit qui respecte les générations, l’environnement. Il y a aujourd’hui tellement de fabrications de vêtements, et la situation est assez critique donc il n’y a plus de place ni pour des produits qui ne sont pas éco responsables, ni pour des produits qui ne veulent rien dire. 

Au-delà de ma vision de faire un produit qui a du sens, je souhaite faire un produit qui respecte les générations, l’environnement.

Chris

A mon avis, lorsqu’on fait quelque, il faut raconter quelque chose, et il faut qu’il y ait un réel intérêt. Cela ne suffit plus de se dire, “je me fait plaisir, j’aime les fringues, je fais un t-shirt”. Il faut se dire, si je le fait, il faut que j’apporte quelque chose de nouveau, que je serve à quelque chose. Si c’est juste faire des t-shirts juste pour faire des t-shirts, pour moi c’est quelque chose d’un point de vue écologique qui est d’autant plus insensé. 

C’est pour cela que je me suis renseigné sur les différents fournisseurs de t-shirts et j’ai donc essayé de choisir un produit qui respecte au maximum l’environnement.  Après, j’ai conscience qu’il est toujours possible de faire mieux, mais quand on démarre, il faut aussi faire avec les moyens du bord. Il faut également penser au fait que plus on va faire un produit qui va être respectueux, plus ça nous coûte cher, et plus ça nous coûte cher, plus ça se revend cher. 

C’était quelque chose d’important pour moi : faire un produit  accessible au maximum de monde parce que mon concept touche tout le monde. La musique est accessible à tous. C’est un vrai défi, réaliser un produit respectueux tout en faisant un produit accessible. En lien avec ça, il faut aussi arriver à ce que le consommateur qui souhaite consommer mieux, se dise, je veux consommer mieux, et je suis prêt à investir un peu plus. C’est ça la vraie difficulté, mais il faut faire le maximum puis grandir étape par étape pour s’améliorer.

Top d’avoir ta vision des choses sur ce sujet ! J’ai vu sur ton site que tu proposais de la personnalisation.  Est ce que tu peux nous parler de ce programme, de cette initiative ?

C’est encore embryonnaire. Pour faire court, si demain tu as un dessin, et que tu veux l’avoir sur un t-shirt, je peux te l’imprimer et te l’envoyer. Cette idée m’est venue de mon expérience. Dans les ateliers, il y a un minimum de quantité à atteindre pour pouvoir faire ce que tu souhaites. L’idée c’est de pouvoir proposer une petite personnalisation à la pièce aux personnes qui le désirent et ça peut même être destiné aux jeunes créateurs, ceux qui voudraient juste faire des prototypes. Je peux leur donner ce petit coup de pouce.  Je suis passé par là aussi, j’aurais bien aimé faire de petites quantités pour certains produits mais ce n’était pas possible à cause des minimums exigés. 

A l’avenir, l’idée serait de réaliser à la demande un dessin d’un artiste particulier et d’un album particulier, de pouvoir proposer un produit unique. C’est quelque chose que je garde en tête pour la suite. Pour le moment, c’est donc de la personnalisation simple, mais par la suite l’idée c’est de rendre cette partie plus créative et vraiment adaptée à la personne.

Et niveau prix, est ce que c’est le même prix pour toutes les impressions ?

Pour le moment, c’est bien le même prix pour une petite impression ou une grande impression, et celle-ci se fait uniquement sur du textile clair, pour le moment. Les prix seraient différents sur du textile foncé car il nécessite un pré-traitement, il faudrait donc s’adapter. En revanche, si des personnes viennent pour faire une certaine quantité de t-shirts, on en discute et je ferai un devis.

L’été approche, tu m’as parlé d’une collection de chemises upcyclées pour Face A, peux-tu nous en dire un peu plus ?

En mai, j’ai d’abord une nouvelle collection de t-shirts qui sortira. Pour le moment, je n’ai pas encore vraiment mis en valeur la marque. J’ai principalement fait des visuels d’albums de musique mais je n’ai pas mis mon logo en avant, ni ses couleurs. Pour cette collection, je me suis inspiré du label de Jazz Blue Note. J’ai réinterprété l’univers graphique de certaines de leurs pochettes, pour en faire une collection qui met en avant les couleurs de la marque et le logo.

Sinon concernant la collection de chemises, c’est quelque chose que j’avais en tête depuis longtemps. Je souhaitais sortir un nouveau produit pour montrer que mon but c’est aussi de faire de la mode au sens large. Pour tous les styles, avec tous les produits.

L’idée, c’est d’avoir un vrai vestiaire, d’où le nom : FACE A : vestiaire. Il fallait aussi que les gens comprennent que c’est du vêtement car on peut penser que c’est un label de musique au départ. Or, en ajoutant “vestiaire”, il y a ce rapport au vêtement. Je vois aussi ce mot, comme la contraction de “vêtement” et “disquaire”.

Pour en revenir à cette collection, j’aime les chemises à manches courtes pour l’été, et là, l’idée c’était de faire quelque chose sur le thème du rock californien des années 70. Il n’y aura pas vraiment de création visuel mais l’idée était de choisir du tissu qui rappelle la Californie à cette époque. Il fallait jouer avec les tissus, les détails, la couture et la coupe.

Super ! Un programme chargé ! Nous t’avions découverts au Grand Playground de Lille. Est ce que tu y es toujours ?

Oui, j’y suis encore pendant 2 mois à partir de la réouverture des magasins.

Sinon on retrouve tes pièces sur ton site et toutes les infos sur Facebook, Instagram, et j’ai vu aussi que tu avais des playlists Spotify où on peut retrouver tout ton univers musical.

Voilà tout à fait ! Pour les réseaux sociaux, j’utilise principalement Facebook et Instagram où je communique le plus. J’ai aussi une page Youtube et je me lance peu à peu sur TikTok. 

Grâce aux playlists, je peux faire découvrir des albums et ça me tient à cœur de les partager.


Not A Game remercie Chris, fondateur de Face A pour cet échange. N’hésitez pas à aller faire un tour sur son site pour trouver votre t-shirt ou hoodie tout en musique !


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