Nous achetons des vêtements, nous les portons et quand nous n’en voulons plus, nous en achetons d’autres. Que se passe t-il des habits et accessoires dont nous ne voulons plus ? Pourquoi faut-il se soucier de la fin de vie de nos produits ?
L’exemple du Ghana
Ce reportage sur l’impact des vêtements nous montre une dure réalité : celle de notre surconsommation, de notre responsabilité. 160 tonnes de vêtements arrivent chaque jour au Ghana, dans la capitale. Une partie de ces vêtements est destinée à la vente, mais il reste une partie considérable qui est trop usagé et donc impropre à la vente. Ces textiles de mauvaises qualités sont jetés, brulés et polluent la plage. C’est non seulement un risque sanitaire pour la population, mais aussi pour la biodiversité locale.
A qui la faute ? Qui est responsable de ce désastre environnemental ? L’objectif n’est pas de se jeter la pierre. En observant toutes les parties prenantes nous allons essayer de voir les actions possibles pour gérer la fin de vie de nos vêtements.
Donner et vendre des vêtements de qualité
Dans un premier temps, on peut souligner la mauvaise qualité des vêtements vendus aux revendeurs. Pour éviter cela, les grossistes peuvent définir un cahier des charges plus stricts avec les associations vendeuses. Ce cahier des charges permettra donc aux revendeurs de minimiser leurs pertes et de réduire le nombre de vêtements usagés.
Nous devons nous sensibiliser en tant que donateurs. En effet, nous avons la responsabilité de faire un tri avant de faire des dons. Il est donc important, dans cette première étape de sélectionner des pièces utilisables, et ne pas tout simplement donner tout ce dont on ne veut plus. Ce faisant, nous avons et le tri du donateur, et le tri de l’association qui vend les vêtements. Le Ghana, ne peut-être la poubelle des vêtements usagés occidentaux, car ce serait un transfert irresponsable du problème.
Nous nous responsabilisons mais nous n’avons pas résolu le fond du problème. Que faire de ces déchets textiles issus de notre surconsommation de vêtements et de la fast fashion ?
Réduire, recycler et réutiliser les vêtements, notre responsabilité
Il y a trop de vêtements ? Produisons en moins ! Il n’y a pas de solution miracle face à la surconsommation. Toutes les marques doivent moins produire et ralentir le rythme de sortie des nouvelles collections. En tant qu’acheteur, on oublie la fashion frenzy et on achète ce dont on a vraiment besoin.
Il faut prendre soin du vêtement : investir sur de la qualité, et garder chaque pièces le plus longtemps possible.
Chacun de nous est capable de faire un petit effort et d’apporter sa pierre à l’édifice. Misez sur de jeunes marques françaises, rendez-vous en friperies ou fabriquez vous mêmes vos vêtements.
Et avec votre dressing actuel : prenez soins de vos vêtements, offrez leur une seconde vie si ils plaisent autour de vous ou upcycler les (vous-même ou grâce à des créateurs compétents 🙂 ).
En attendant votre prochain achat, parlez de ces sujets autour de vous. Cette énorme poubelle située sur les plages Ghanéenne n’est malheureusement pas la seule, le désert d’Atacama au Chili est également touché par ce fléau.