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Komorebi, le t-shirt durable avec un drapeau

Découvrez Komorebi, une marque éthique et durable qui met les drapeaux du monde en lumière ! Valentin, le fondateur, vous emmène dans son univers et vous présente sa passion aux possibilités infinies. Bonne découverte !

Interview de Valentin, créateur de Komorebi

Bonjour Valentin ! On se retrouve aujourd’hui pour parler de KOMOREBI. Avant d’entrer dans le vif du sujet, j’aurais aimé qu’on revienne ensemble sur ton parcours et ce qui t’a poussé à lancer ce projet.

Bonjour Lucas ! Avec plaisir ! Au départ, je suis un passionné de drapeaux depuis tout petit. J’ai eu la chance de beaucoup voyager et c’est un symbole qui m’a toujours fasciné.

Quand nous changeons de pays, nous changeons aussi bien de drapeau que de culture ou de langue. De cette manière, tout le peuple d’un pays reste uni derrière un drapeau et c’est cette symbolique que je souhaite partager avec KOMOREBI.

Valentin fondateur Komorebi

La marque prend donc vie avec des t-shirts sur lesquels nous brodons des drapeaux au niveau du coeur afin de symboliser cet amour que nous pouvons avoir pour un pays.

KOMOREBI est un terme japonais. Pourrais tu nous parler de ce choix de nom de marque et ce qu’il représente à tes yeux ?

Tout à fait ! KOMOREBI signifie « La lumière du soleil qui passe à travers les feuilles des arbres. ».C’est un concept très poétique et finalement intraduisible par un seul mot en français. Avec ce projet, nous essayons de mettre la lumière sur les drapeaux du monde.

Népal t-shirt Komorebi

Parfait ! Aujourd’hui, on se retrouve au sein du Pop-Up organisé par vos soins et à l’occasion du lancement d’une nouvelle capsule. Pourrais tu me parler des différentes pièces que nous pouvons retrouver ici ?

Le produit phare KOMOREBI est un t-shirt muni d’un drapeau. Je tiens aussi à préciser que tous les pays du monde sont donc représentés et cela nous permet de toucher tout le monde ! Que tu sois d’origine congolaise, que tu aies habité au Sri Lanka ou que tu rêves de visiter le Japon, tu peux t’identifier à un pays et montrer ton amour pour cette culture.

Par ailleurs, on a eu peu à peu d’autres demandes. En France, on a la chance d’avoir de nombreuses régions aux différentes identités très fortes et on a donc décidé de proposer nos t-shirts avec les drapeaux régionaux. Parmi eux, on retrouve la Corse, la Bretagne, la ville de Paris mais aussi la Guyane, la Réunion ou le Nord-Pas-de-Calais.

Tshirts drapeaux régions Komorebi

A l’heure actuelle, on a une clientèle majoritairement française, aussi dû à notre fabrication française. Derrière KOMOREBI, il y a l’envie de proposer un bon t-shirt de qualité, en coton recyclé et Made in France.

Et original !

Totalement ! Nous n’avions pas à cœur de faire un « t-shirt de touristes ». Il y a une réflexion plus profonde que pour les fameux t-shirts ‘I love USA, I love Paris.. etc’ que nous pouvons voir partout.

Notre t-shirt se veut simple, avec un drapeau, et que l’on peut mettre à toutes occasions. J’ai notamment l’exemple de clients qui nous expliquent préférer porter un t-shirt KOMOREBI à l’instar d’un maillot de foot ou de rugby. Selon toutes vraisemblances, le drapeau de la France ne devrait pas changer de sitôt !

Exactement ! Et pour finir, vous venez de dévoiler la capsule « Flowers of the world », peux tu nous la présenter ?

En partant des drapeaux, on a finalement une immensité de choses à explorer. Pour cette première collection capsule, nous avons donc décidé de nous focaliser sur les fleurs.

T-shirt Flowers of the world Komorebi

Certains pays à travers le monde ont pour emblème une fleur et nous avons ainsi choisi sept pays pour imager cette idée. Notre volonté première a été de représenter toutes les parties du monde. De ce fait, nous nous sommes positionnés sur l’Angola pour l’Afrique, le Japon pour l’Asie ou encore le Venezuela pour l’Amérique du Sud.

Derrière l’esthétique de cette collection, il y a une envie de partage. En plus du t-shirt, on vend une histoire, une expertise. Quand un client achète un de nos t-shirts, il partage nos valeurs et va recevoir une explication de son t-shirt et de la fleur mise à l’honneur.

En plus de ces valeurs, de cette idée de partage, il y a l’envie de prôner une mode plus responsable et cela passe notamment par le Made In France. Était-ce important pour toi d’avoir une fabrication française ?

Le projet est né en 2016 et nous n’étions pas dans le même contexte qu’actuellement.

Étant à l’époque en Inde, nous avions choisi une fabrication sur place car nous pouvions facilement nous rendre compte de ce qu’il s’y passait. Après quelques années de pause, je repars quasiment de zéro et je veux donner à KOMOREBI toutes les chances de réussir.

Nous avions à cœur de relancer le projet avec une fabrication au minimum européenne et rapidement, nous nous sommes rendus compte qu’une fabrication française était plus qu’envisageable !

Et KOMOREBI va même plus loin qu’une fabrication locale, veux-tu nous en parler ?

C’est assez fascinant mais il faut savoir qu’il y a plusieurs étapes de fabrications pour notre t-shirt.

On a notamment choisi de partir sur du coton recyclé et celui-ci est fait à Troyes. Il est tricoté grâce à d’énormes centrifugeuses qui tissent finalement le tissu afin de donner des rouleaux. A ce stade, la fabrication se poursuit à Roubaix où toute l’expertise est réunie afin de monter le t-shirt. Du patronage à la découpe et ce, jusqu’à l’assemblage, de nombreux savoirs-faire sont requis pour arriver à nos fins.

Les t-shirts montés sont ensuite envoyés à Paris où nous cousons les drapeaux. Concernant ces derniers, ils sont toujours brodés en Inde car ce pays est très reconnu pour son expertise en matière de broderies.

En plus du savoir-faire indien dans ce domaine, peut-on y voir un clin d’oeil aux prémices du projet ?

En quelque sorte ! Ça fait maintenant 7 ans que le projet a vu le jour et nous travaillons toujours avec le même fournisseur. Au fil des années, nous tissons finalement des liens forts aussi bien amicaux que professionnels.

Il faut savoir également que nous avons une difficulté supplémentaire vis à vis des petites quantités que nous pouvons demander. Nous nous efforçons de proposer tous les pays malgré que certains ne soient que très peu réclamés. C’est un point que notre fournisseur nous permet de résoudre assez facilement.

Effectivement c’est important ! J’aurais aimé revenir sur votre choix fort d’utiliser du coton recyclé. Était-ce pour toi la solution la plus éthique ?

Tout à fait ! Après la question du Made in France, celle de la matière est survenue ! Nous avions conscience qu’il nous fallait du coton, l’idée du bio n’était pas une mauvaise chose car c’est d’ailleurs très répandu.

Le coton recyclé est quant à lui plus difficile d’accès, il est plus difficile à travailler mais ça n’a pas été un réel frein à nos yeux. Notre décision s’est rapidement portée sur ce dernier. C’est une matière qui a déjà été produite, qui a déjà vécu et qui va demander beaucoup moins d’énergies.

Nous ne prétendons pas nous positionner sur une mode très stylisée et haute couture mais plutôt sur une mode responsable, dans l’ère du temps et qui parle au plus grand nombre.

Valentin, fondateur de Komorebi

Au regard de la quantité d’eau requise pour faire pousser du coton mais aussi vis-à-vis des émissions de gaz à effets de serre d’après les rapports de l’ADEME, on a finalement fait le meilleur choix.

En plus d’être un choix éthique, je trouve ça beau de se dire que le t-shirt que nous portons a déjà vécu. L’économie circulaire est aujourd’hui fondamentale et y contribuer dans l’industrie du textile nous tient à cœur.

Afin de proposer notre concept universel, il est nécessaire que notre fabrication soit exceptionnelle et de qualité.

Félicitations pour cet engagement ! Pour rappel, en plus d’organiser vos événements ponctuels, KOMOREBI est disponible en ligne, sur votre site web, c’est bien ça ?

C’est ça ! Les pièces sont disponibles sur notre site : komorebiworld.com. A côté de ça, on teste plusieurs formats et on a donc pour idée d’organiser plusieurs événements au cours des semaines et mois à venir.

Généralement, lorsqu’on loue un bel espace comme celui-ci et qu’on se donne les moyens, on est assuré de passer de bons moments tous ensembles.

Ce lieu est top ! Avez-vous déjà prévu de nouveaux pop-up prochainement ?

Notre été sera très chargé ! Nous avons déjà prévu des Pop-up store, des ventes dans des clubs ou lors de marchés de mode responsable. Il y a peu de temps, nous nous sommes notamment rendus dans le 13ème arrondissement de Paris à l’occasion du Marché de l’Economie Sociale et Solidaire afin de présenter nos produits à une autre clientèle.

Ces rencontres nous permettent de nous rendre compte que nos produits plaisent, que nous avons tous une histoire avec un pays, avec un drapeau, que ce soit le nôtre ou non. 

A long terme, il y a un évènement qu’on regarde du coin de l’œil et je parle bien sûr des Jeux Olympiques de Paris, en 2024. Pour sûr, nous ne serons pas sponsors officiels mais nous souhaitons faire partie de la fête ! Sponsoriser une ou plusieurs équipes nationales seraient tops !

D’un point de vue produits, on réfléchit à des habits plus techniques faits pour le sport et cela nous permettra de tester un nouveau marché.

En parlant d’articles différents, vous proposez dès à présent des casquettes parfaites pour l’été qui se profile !

Tout à fait ! Toutes n’ont pas de drapeaux mais nous essayons au maximum d’être dans la même lignée que le reste. 

C’est en quelque sorte un produit d’appel qui se trouve être une belle alternative aux t-shirts. A 45 euros, nous avions conscience que notre fabrication française et l’utilisation de coton recyclé nous oblige à fixer un certains prix, plus ou moins cher en fonction de chacun. 

A l’avenir, nous espérons développer une gamme de produits confortables et durables. Pour le moment, nous ne prétendons pas nous positionner sur une mode très stylisée et haute couture mais plutôt sur une mode responsable, dans l’ère du temps et qui parle au plus grand nombre. 

Merci Valentin pour cet échange et de nous avoir éclairé sur ce superbe projet qu’est KOMOREBI.

Et L’interview est disponible en vidéo !


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