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Galerie Bleue, plus que des vêtements, du Artwear

Gallerie bleue marque éthique

Pour en savoir plus sur Galerie Bleue et ses fondateurs Jul et Léo, tout est là ! Bonne lecture !

Lucas : Bonjour, pouvez-vous vous présentez et nous parler de votre parcours ?

Jul : Bonjour ! On se connait depuis le début du collège. On a tout de suite été pote. Actuellement, je suis en école de commerce en quatrième année, en Supply Chain et Management des opérations. C’est ce qui m’a donné le goût de l’entrepreneuriat. Ensuite avec Léo, nous avons beaucoup parlé, nous avons beaucoup de passions en commun. On kiffe les sapes, on kiffe l’art, du coup on s’est dit qu’en plus d’être pote, on pouvait lancer ensemble un projet qui nous motive. Et de fil en aiguille, c’est comme ça qu’on est arrivé à Galerie Bleue, à créer notre entreprise, et à produire nos vêtements avec nos idées et l’image qu’on avait de la mode et du futur de la mode surtout. 

Lucas : Et vous êtes tous les deux en école de commerce ?

Léo : Je suis à Dauphine, et je suis en master également. Je fais un master de Marketing et Stratégie. 

Lucas : Du coup, vous vous complétez bien !

Léo : C’est ça, on a vraiment des profils complémentaires. 

Lucas : Et vous êtes dans quel coin ?

Jul : Nous sommes dans le 92, à Asnières.

« On voulait avec Galerie Bleue, mêler au maximum nos passions, notre vision de la mode et nos engagements.« 

Léo

Lucas : Racontez-nous, qu’est-ce que Galerie Bleue ? 

Léo : Galerie Bleue, vient de notre passion de la mode. Et il y a un an, sur un coup de tête, nous nous étions dit “Vient on lance une marque de sapes”. Mais, nous sommes tous les deux partis en Erasmus et le projet a un peu été mis entre parenthèses. Et en fait, c’est donc finalement la covid, avec le confinement qui a relancé ce projet. C’était le moment ou jamais. On voulait avec Galerie Bleue, mêler au maximum nos passions, notre vision de la mode et nos engagements. Le mot “Galerie” vient de notre volonté de faire de l’art-wear, qui représente un peu l’art d’une certaine manière. Mais nous ne voulions pas nous cantonner à un seul art. Et du coup nous avons décidé que chaque collection allait représenter un art. Et ce mot Galerie, traduit aussi l’idée de lieu de rencontre. on voulait que notre marque soit un peu un lieu de rencontre de tous les arts. 

Lucas : Et pourquoi le bleu ?

Léo : Personnellement, je trouve ça sympa les marques qui sont directement associées à une couleur. Ça crée vraiment un univers et permet de se projeter dans la marque plus facilement. De plus, ça sonne bien avec le mot Galerie, je trouve. 

Jul : Pour reprendre ce qu’a dit Léo, cela nous a pas mal aidé en termes d’identité au début, d’avoir une couleur majeure, pour tout ce qui est création de visu et photos etc… D’avoir cet élément récurrent, qui était très présent au début, et qu’on va peut-être faire évoluer par la suite. Mais d’avoir un ancrage comme ça, dès le début, cela nous a paru être une bonne idée parce que cela nous aidait sur le côté esthétique et ça marque les esprits, ça crée l’identité. 

Lucas : De quand date la création de la marque ? 

Jul : Nous en parlions depuis quelques années mais c’est en janvier 2020, nous avons vraiment délimité le projet, et décidé qu’on allait faire des sapes. Mais nous nous y sommes réellement mis pendant le confinement, vers mars 2020.

Léo : Je pense que le nom Galerie nous est venu en mai… Vers mai – juin.

Lucas : C’est marrant parce que deux des autres marques que nous avons pu interviewé ont aussi débuté leur projet pendant le confinement. 

Jul : Oui c’était une période inédite où nous n’avions pas grand chose à faire. On pensait, on réfléchissait et on remettait un peu en question ce qu’on pensait savoir de la vie. Parce qu’au final, ça a été un moment qui nous a permis de mener à bien quelque chose qui nous tenait à cœur. 

Lucas : Pour tout ce qui est visuel, vos inspirations viennent de vous ou vous travaillez avec quelqu’un ? 

Léo : Le “petit problème”, c’est que Jul et moi, nous ne maîtrisons malheureusement pas du tout les logiciels de design. Dans les faits, les idées viennent de nous. Nous imaginons un visuel dans notre tête, et après on travaille avec deux potes à nous qui nous font nos visuels. On leur donne une ligne directrice et après on tourne autour de ça. 

Jul : C’est ça, on prend une idée, une fois qu’on a l’inspiration, on fait des petits croquis à notre niveau. Souvent ça ressemble à des petits dessins d’enfants, mais on arrive à communiquer avec nos deux potes qui font ca super bien, et petit à petit, en discutant, et en voyant avec eux, on arrive à ce qu’on veut et à ils arrivent aussi à nous montrer ce qu’ils peuvent faire avec notre idée quoi. 

Lucas : Du coup, vous travaillez à quatre sur Galerie Bleue ?

Jul : Nous sommes deux car nous gérons en plus de l’imagination, de la partie esthétique, nous nous occupons de la partie administrative, la gestion financière, et transport… Et nous nous en occupons à deux. Et nos deux autres amis nous viennent en renfort sur cette partie esthétique.

Léo : En fait, nous les imaginons comme deux mecs en freelance, à qui nous donnons une idée. Ensuite nous communiquons sur le sujet. Ils n’ont pas forcément un impact sur notre stratégie à long terme mais uniquement sur le design du produit.  

Lucas : Au niveau de votre processus créatif, vous réfléchissez à deux ou vous faites cela à part puis vous mélangez vos idées ? 

Jul : On a fait un peu les deux : parfois on se retrouve et on brainstorme à deux, et on voit un peu ce qu’on a envie de faire. Dans tous les cas on en parle à deux. 

Léo : Oui, c’est toujours un travail collaboratif. Même si nous ne sommes pas ensemble et que l’un de nous deux a une idée, nous apportons tous les deux notre regard sur la chose, et c’est ce qu’on kiffe aussi. A chaque fois, on débat, on fait de petites esquisses et on arrive à s’orienter et on se rapproche de quelque chose qu’on décide à deux. 

Lucas : Et vous aviez pris des photos à côté de la mer. Pourquoi avoir choisi ce spot ? 

Léo : C’est un cadre qui rejoint bien le bleu de galerie, c’est quelque chose qui avait du sens pour nous. On essaie de créer un lifestyle à côté de ça, et du coup quelque chose de détente, cool au bord de la mer, un truc sympa… C’est ça l’image qu’on voulait donner principalement en shootant pas mal au bord de la mer. 

Jul : Notre premier t-shirt, même si c’était un t-shirt blanc, pour moi c’était un truc quand même très summer. Un t-shirt blanc et bleu, pour moi c’est vraiment un t-shirt d’été qui va super bien avec la mer. 

Lucas : Léopold, tu nous parlais tout à l’heure d’un rapport particulier à l’art.. Vous pouvez nous parler de vos inspirations, des artistes que vous préférez peut-être...

Léo : Je pense que même à ce niveau, nous sommes assez complémentaires avec Julien. Nous ne sommes pas intéressés par les mêmes arts. Nous sommes tous les deux ouverts à l’art mais nos passions pour l’art ne sont pas tout à fait les mêmes. Moi, personnellement, c’est vraiment de la musique à fond. Et toi Julien, je pense que c’est tout ce qui est peinture plutôt non ? 

Jul : Oui ça sera plutôt ce qui relève de l’art visuel. Je sais que toi Léo, tu es un passionné de musique. C’est aussi quelque chose que je kiffe mais je sais que toi tu as un rapport plus fusionnel presque à ça. 

Lucas : Du coup, y a t-il des artistes qui vous ont inspiré pour vos créations ? 

Léo : Pour l’instant, on n’a pas d’inspiration directe d’un artiste, dans le sens où actuellement nous avons un t-shirt, et sur les autres produits sur lesquels on travaille, je ne ressens pas vraiment l’influence d’un seul artiste. Sur notre collection qui va sortir, ce sera plutôt sur un thème disco. Ce ne sera pas un artiste mais toutes les images qu’on a en tête depuis notre enfance et qui sont associées à ce thème, qu’on essaie du coup de retranscrire visuellement. 

Lucas : Pour Galerie Bleue, j’ai vu que vous utilisez du coton bio, du polyester recyclé, c’est bien ça ? Et c’est du Made in France ?

Jul : Non ce n’est pas Made in France malheureusement. C’est un truc qu’on aimerait faire le plus rapidement possible. On n’est pas du tout cantonné. “En mode”, on a trouvé ce qu’on voulait faire et on ne bouge pas. On n’est pas parfait et a vraiment envie dès qu’on peut – parce que forcément, qui dit Made in France dit des coûts beaucoup plus élevés. On s’est dit dès le début qu’on ne fait pas ça pour l’argent, on fait cela plus par passion. Mais pour pouvoir grandir un peu, il faut quand même s’y retrouver financièrement. Et le Made in France c’est plus un objectif à moyen terme mais du coup c’est quand même évident pour nous qu’on soit en matière recyclée.

Léo : Et pour revenir sur le Made in France, en termes de production et sur le textile en lui-même on n’y est pas. Mais pour les impressions, les étiquettes, là nous sommes sur des impressions en France dans des manufactures. 

Lucas : Si on part du principe que vous utilisez du coton bio, du polyester recyclé, vous vous considérez comme une marque écoresponsable ? 

Léo : Par rapport à la mode, on voit qu’il y a de plus en plus une remise en question de ce qui se passait dans cette industrie de la mode. Et de plus en plus, on essaye de tendre vers une mode éco responsable. Mais, est-ce que c’est suffisant ? Je ne sais pas encore. En tout cas on essaye de faire notre maximum pour respecter au mieux à la fois l’environnement et de l’humain.

Jul : Après tout va dépendre de ce qu’on appelle « éco-responsable » et oui il y a quand même une dimension écologique dans Galerie Bleue. 

Lucas : Oui, sur votre site, pour vous citer, vous parlez de limiter l’empreinte écologique. Est ce que c’était un vrai challenge pour vous de développer votre marque autour de cette notion ou c’était plutôt facile… ? 

Léo : En gros voici la manière dont on a vu les choses : il y a plein de marques dont la ligne de conduite c’est être éco-responsable. Nous ce n’est pas exactement ça. Nous sommes avant tout une marque artwear, nous faisons des vêtements qui nous plaisent. Et en second lieu, oui on essaie d’être éco-responsable. Parce que moi, de la façon dont je vois les choses, c’est que toutes les marques qui naissent aujourd’hui sont obligées d’être écoresponsables. Parce que c’est comme ça que je vois l’avenir, ça devrait être comme ça. Mais ce n’est pas notre identité, le fait d’être éco-responsable. 

Jul : En opposition à des marques qui font de l’upcycling par exemple, nous produisons quelque chose à partir de rien, donc on ne peut pas dire qu’on est éco-responsable car nous avons quand même un impact sur la planète. Mais en tout cas notre objectif c’est vraiment de le limiter au maximum. 

Lucas : Est-ce que ça a été difficile de trouver de bons fournisseurs pour votre marque ? Dans le sens, c’était difficile de trouver des fournisseurs de coton bio…

Léo : Je pense que c’est de moins en moins difficile. Au début, lorsqu’on a vraiment commencé à nous renseigner là-dessus, on n’y connaissait rien. On a commandé quelques échantillons de différentes marques qui nous ont plus ou moins satisfait. Jusqu’au moment où on a trouvé une marque qui faisait ca bien, et qui avait en plus pas mal d’assurance puisqu’elle avait pas mal de certifications. Donc ça nous permettait vraiment d’avoir une certitude sur la qualité. Ce n’était pas plus compliqué que ça, mais effectivement, ça demande un peu plus de travail que d’aller chercher des produits qui ont un impact beaucoup plus néfaste sur la planète. 

Lucas : Tu as parlé de certification. Est ce que vous avez des noms à nous donner ou des labels ?

Jul : Oui, ça va être GOTS…  Ca va être des certifications d’entreprises d’audit finalement qui s’assurent de la qualité, et du respect des normes durant tout le processus de fabrication.  

Léo : Il y a aussi Ecotex. Comme tu le disais Jul, il y’a des normes non seulement écologiques mais aussi avec une dimension sociale. C’est aussi s’assurer du respect des travailleurs, au niveau des conditions de travail et des salaires. 

Lucas : Vous nous avez dit qu’il y avait des articles qui allaient bientôt sortir. Est-ce que vous pouvez nous en parler un peu ? 

Léo : Oui carrément. On veut faire un truc un peu travaillé, parce qu’ au début on avait juste sorti un t-shirt. Et là on voulait pousser un peu plus. On a fini un manche longue, et on va faire un tote bag aussi qui reprendra un peu un fil rouge qui est le vinyl. 

Jul :  Oui on a voulu partir sur quelque chose d’un peu disco. Et du coup on a eu le vinyl qui était une bonne manière d’illustrer ça. Quelque chose de clair qui est vraiment parlant. Quand tu vois le vynil, ça t’amène directement des images et des sonorités et c’est justement pour ça qu’on a décidé de tourner autour de ça.

Lucas : Avez-vous déjà une date de sortie ? 

Jul : là nous avons réalisé nos prototypes finaux. On est vraiment content. Et on essaye de… Bon, après ça va dépendre un petit peu du confinement parce que ça complique parfois le taff pour faire des productions – Mais idéalement, on aimerait commencer une période de précommande d’ici deux semaines donc vers le 15 février au 20 février. Et cette période nous permet plusieurs choses. Tout d’abord de ne pas avoir à avancer de fonds. Ainsi, avec l’argent que nous avons de base, on peut vraiment se concentrer sur le produit ; et dans un second temps, cela nous permet de bien jauger la demande que nous allons avoir. Et de ne pas produire en quantité énorme mais plutôt produire une quantité idéale pour justement ne pas avoir de stock en trop. 

Lucas : C’est une volonté économique ou plutôt écologique ? 

Léo : C’est les deux. C’est un modèle qui économiquement permet aux jeunes comme nous qui n’avons pas forcément des milles et des cent à investir dans le projet. Cela nous permet de commencer avec nos fonds propres sans avoir à recourir à des aides. Et écologiquement, c’est intéressant car on a un produit qui va à un client et on essaie de ne pas produire pour rien. 

Jul : Avec toujours quand même un petit stock en plus, par exemple 4-5 pièces en extra au cas où, s’il y a un changement de taille ou si on veut faire un micro restock après. Mais toujours dans l’idée de limiter au maximum toute production inutile. 

Lucas : Du coup là, il y a un tote bag, et un t-shirt manches longues qui vont sortir ? 

Jul : C’est ça, et pas trop longtemps après, un sweat. 

Lucas : Est-ce que vous avez d’autres projets en 2021 ? C’est vrai qu’avec la situation sanitaire c’est assez compliqué de se projeter mais si vous avez déjà des idées. 

Léo : On a des petits projets. On aimerait bien bosser sur l’upcycling. En prenant des bases vierges qu’on aurait trouvé en frip par exemple, et ajouter notre pâte dessus. Pour vraiment réduire au maximum notre empreinte. Ou faire plus de collections ultra limitées. Changer de stratégie pourquoi pas. Le but en vrai c’est de s’amuser.

Lucas : C’est plus un projet pour le fun ou un vrai projet que vous voulez mener ? 

Léo : Ca va ensemble ! C’est un projet qu’on veut mener le plus loin possible, mais le but est quand même de s’amuser. On a 21 ans, on est jeune, et surtout c’est un moyen de nous exprimer. 

Jul : Pour compléter ce qu’a dit Léo, si on a fait ça ensemble, c’est parce qu’on aime bien partager nos différents regards. Et quand on taffe c’est vraiment du kiffe, on se tape des barres. C’est trop cool d’avoir quelqu’un avec qui faire ça. Et comme on l’a dit, pour l’instant on est étudiant et on n’est pas dos au mur, dans le sens si ça ne marche pas, qu’est ce qu’on fait ? Pour le moment c’est quelque chose de secondaire, qu’on kiffe faire. De plus, on est complémentaire au niveau de nos études et de nos backgrounds, donc c’est quelque chose qui nous permet de mettre en application ce qu’on apprend en cours dans un milieu concret. 

Léo : Après on n’est jamais à l’abri qu’un jour ça décolle et là on se posera vraiment les bonnes questions. Pour le moment on fait ça sérieusement, on fait ça bien, mais à notre échelle. On fait ça vraiment à côté, en mode petit projet professionnel qu’on kiffe. 

« De parler aux gens directement, c’est un truc archi motivant, et super gratifiant quand on reçoit un message que quelqu’un qu’on ne connait pas du tout et qui nous félicite pour un taf.« 

Jul

Lucas : Est-ce que vous avez un message particulier à faire passer ? 

Léo : Allez nous follow sur insta, il va y avoir pas mal de trucs qui vont sortir bientôt, surtout avec la nouvelle collection qui arrive. Et pour essayer d’être beaucoup plus actifs, allez checker notre site !

Jul : On l’a dit, mais ce qui nous aide vraiment ce sont les feedbacks qu’on peut recevoir. C’est un truc auquel je ne m’attendais pas du tout mais on s’est rendu compte qu’il y’a des gens qu’on ne connaissait pas du tout, qui venait nous voir et qui nous donnaient des feedbacks sur les produits, ce qu’ils aimaient bien, et ce qu’ils aimaient moins bien. De parler aux gens directement, c’est un truc archi motivant, et super gratifiant quand on reçoit un message que quelqu’un qu’on ne connait pas du tout et qui nous félicite pour un taf. Si vous allez sur insta, n’hésitez pas à nous parler !

Léo : Personnellement, ce n’est pas un truc que je fais, donc je ne m’y attendais pas non plus. On a eu pas mal de retours positifs sur notre projet et sur notre produit. C’est toujours bon d’avoir l’occasion d’échanger avec de pouvoir échanger sur un sujet qui nous passionne. 

Léo : De voir un peu des gens en dehors du projet. Parce que quand on fait notre truc, on est entre nous, on a aussi nos potes qui nous aident mais de voir vraiment que les gens sont contents une fois qu’ils ont reçu leur produit, ça fait vraiment kiffer. 

Lucas : Vous m’avez dit qu’on vous retrouvait sur votre site internet (Galerie Bleue), et sur votre Insta ?

Léo  : Oui c’est ça, galerie__bleue sur insta et notre site c’est galeriebleue.fr.


Not A Game remercie les créateurs de Galerie Bleue pour cet échange. N’hésitez pas à aller faire un tour sur leur site pour cop leur nouvelle collection capsule « sonorité » !

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