Pour en apprendre plus sur Cathy Boriboun, son histoire, sa marque de pièces uniques haut de gamme et Made in France ainsi que ses projets, ça se passe ici ! Bonne lecture !
Bonjour Cathy, j’ai remarqué que tu as commencé en tant que graphiste pendant cinq ans. Comment en es-tu arrivé à travailler finalement dans la mode ?
Après mon bac, j’ai fait des études de graphisme. J’ai travaillé dans ce secteur pendant cinq – six ans. C’était au début des années 2000 donc au début du web. C’était vraiment cool mais au bout d’un certain temps, je commençais à m’ennuyer. Alors j’ai commencé à voyager pour réaliser un de mes rêves, partir en Nouvelle-Zélande. Je suis partie là-bas un an. Voyager permet d’ouvrir l’horizon, de découvrir de nouvelles cultures. La Nouvelle-Zélande c’était pour moi la nature à l’état brut, préservée voire magique, c’était une expérience incroyable. De retour en France, je n’avais pas envie de retourner dans le graphisme. Non pas que je n’aimais pas le graphisme, mais l’idée de travailler pour quelqu’un d’autre m’ennuyait terriblement. J’avais envie de changement mais je ne savais pas quoi faire. En rentrant de Nouvelle-Zélande, ma grande sœur a eu son premier enfant. Je suis devenue tata pour la première fois en 2011 et j’ai eu envie de faire des vêtements pour ma nièce.
Donc c’est cette naissance qui a réellement été l’élément déclencheur ?
Exactement, Emma ma première nièce a été l’élément déclencheur. J’allais chercher des tissus, je dessinais les modèles, et je demandais ensuite à ma maman qui est couturière professionnelle de les faire. Elle faisait donc le patron, et elle le montait. A noter que c’était sa toute première petite fille, alors elle acceptait volontiers et se prenait même au jeu. Moi-même je trouvais cela super sympa à faire, et ça me plaisait vraiment. Puis en discutant avec ma pote, elle me dit que je peux peut-être trouver une école pour me reconvertir dans la mode. Au début je me disais non, c’est juste un hobbie, mais comme ça me trottait vraiment dans la tête, j’ai commencé à chercher, voir si ça existait. En soi, toute la partie «créa » donc le stylisme, n’était pas ce dont j’avais besoin. Ce qui me manquait, c’était la partie technique du vêtement, c’est-à-dire le modélisme mais aussi comment coudre sur une machine professionelle. Après avoir fait des recherches sur internet, j’ai trouvé une formation à l’école Formamod à Paris pour m’apporter ses nouvelles compétences.
Très cool ! Tu peux nous parler de cette formation ? Ce qu’elle t’a apporté ?
A l’époque elle était à Paris mais elle a changé d’adresse je crois. La formation s’appelle “Fabricant de vêtements sur mesure pour femme”. Il y avait une trentaine de candidatures pour quinze places. J’ai passé les tests, j’ai été sélectionnée et j’ai même pu bénéficier d’une aide financière de Pôle Emploi pour la financer. La formation a duré neuf mois, j’ai appris le modélisme, la coupe à plat et le montage. Durant la formation, la marque Sergent Major (marque de vêtements enfant) cherchait des habilleuses pour habiller les enfants avant qu’ils montent sur scène pour défiler. J’ai sauté sur l’occasion pour participer au défilé en tant qu’habilleuse. Et j’en ai profité pour déposer en main propre mon CV aux personnes sur place, en disant que je cherchais un stage, et que j’étais disponible si besoin. C’est de cette manière que j’ai eu un RDV avec la directrice artistique de Sergent Major qui m’a reçu, avec mon diplôme de modélisme et les vêtements que j’avais fait avec ma mère. L’entretien se passe super bien et à la fin, elle me dit qu’elle a quelque chose à me proposer, que ce n’était pas du modélisme mais du stylisme. J’étais ravie ! C’était ce que je souhaitais le plus faire. Et voilà comment j’ai mis le pied dans le monde de la mode que je découvrais complètement.
C’était donc ta première expérience professionnelle dans ce milieu…
Tout à fait, j’étais super contente ! C’était la première fois que je voyais les créations que j’avais imaginé et dessiné prendre forme, l’extase totale ! J’ai commencé en tant qu’assistante styliste au département de la nuit, en m’occupant des pyjamas et de la lingerie. Lorsqu’on reçoit les prototypes, la styliste doit les commenter en indiquant ce qui allait, et ce qui n’allait pas. Que ce soit au niveau de la couleur, du traité… Bref, à chaque modèle, il fallait faire des fiches pour commenter tous les détails. Pour mes premiers commentaires, je demande comment faut-il s’y prendre. On me dit donc qu’il faut comparer les couleurs, et dire par exemple si c’est trop jaune etc… Cela réveille en moi des questionnements sur le fonctionnement. Si je dis que c’est trop jaune, comment les personnes en usine gèrent-ils le fait que ce soit trop jaune ? Curieuse, je pose des questions à mes collègues qui ont été sur place pour avoir des réponses. Mais personne n’arrivait à me dire comment ça se passait. Alors j’ai commencé à chercher des réponses par moi-même. En regardant des documentaires comme The True Cost et c’est de cette façon que je commence à m’intéresser aux conséquences de la production textile sur l’environnement. Je me suis rendue compte qu’en travaillant pour eux, j’alimente aussi ce système. Je réalisais que : « C’est cool, je suis styliste, mais en fait je participe à un système qui pollue l’environnement et ça, ça me dérange tellement que je ne pouvais pas continuer à fermer les yeux sur ce système de surproduction et les répercussions désastreuses sur la planète ». Au début, tu ne sais pas vraiment comment agir à ton niveau. Tu te demandes ce que tu peux faire, ou ce que tu pourrais apporter.
Tu as donc apporté ta vision en créant ta propre marque…
Voilà, j’ai créé la marque en 2018. Après avoir quitté mon job de styliste chez Du Pareil Au Même (après avoir travaillé chez Sergent Major), je n’avais aucune idée de ce que j’allais faire. A l’époque, l’upcycling était encore marginal, très peu connaissait le terme « upcycling », alors qu’aujourd’hui, de nouvelles marques ou initiatives de revalorisation textile apparaissent presque tous les jours. Après au moins une bonne année de réflexion, je me lance en 2018 après m’être dit “arrête de te poser trop de questions, juste fais-le et on verra ce que ça donne », c’était un challenge personnel avant tout. Je commence donc à créer des vêtements pour enfants à partir de vêtements adultes parce que c’est mon univers de prédilection, un univers qui m’inspire et qui m’amuse. J’ai pris des vêtements de mes parents stockés dans le garage, des pièces vintage qu’ils portaient dans les années soixante, des vêtements ou jeans de super qualité, de belles matières, et je les ai transformés pour en faire des vêtements pour enfants. Voilà comment la toute première capsule a vu le jour en juillet 2018.
Et tu as finalement enchaîné assez rapidement tes autres collections…
Oui, après ça, j’ai fait une deuxième capsule pour enfant. Cette fois, au lieu d’utiliser des vêtements, j’ai utilisé des coupons chinés chez Emmaüs. Décembre 2018, je fais mon premier marché de Noël avec le collectif “Une autre mode est possible” à la Recyclerie, à Paris. J’ai alors eu les premiers retours des clients, qui trouvaient mes pièces superbes mais étant des pièces pour des enfants, j’ai compris que les personnes n’étaient pas encore prêts à investir dans des pièces avec un certain coût sachant que les enfants grandissent vite. Alors je décide de changer de cible, et c’est naturellement que je me suis tournée vers la femme « petite », mesurant moins d’1,63m, parce que je suis moi-même petite donc pourquoi pas faire des vêtements que je peux moi-même porter ?
C’est donc dès la troisième capsule que tu commences à faire des vêtements pour adultes ?
Tout à fait, la troisième capsule est dédiée aux femmes mesurant moins d’1,63 m. Cette fois, j’ai développé quatre modèles : une robe, une chemise, un pantalon et un débardeur. Le premier challenge était de développer plusieurs tailles par modèle. Parce qu’à la base c’était une pièce, une taille. Et le deuxième challenge était d’avoir une cohérence globale de collection, exercice moins évident quand on crée au fil des trouvailles. Après avoir réalisé la capsule pour les femmes « petites », je me suis vite rendue compte que je n’avais pas envie de me limiter à la « petite ».
Tu as cette envie de changer, de te renouveler, c’est ce qui t’anime ?
En gros, je me remets constamment en question, surtout au début, parce que je me cherchais en même temps. Ensuite j’ai eu envie de me concentrer sur une pièce et la décliner. Et c’est comme ça que la quatrième capsule est arrivée. Celle des bombers réversibles et unisexes. Cette fois les matières proviennent de fin de stocks et de rouleaux de maisons de couture. J’accorde une grande importance à la matière sur laquelle je travaille, je privilégie les fibres naturelles. La base d’un article qui va durer c’est d’avoir une « belle » matière, celle qui va durer non seulement dans le temps mais aussi dans le style. Si tu travailles avec une « mauvaise » matière, comme le polyester issu de la pétrochimie, la matière laisse échapper des microparticules lors des lavages en machine, ce qui entraîne la pollution des eaux, c’est pas cool ! Donc il faut faire attention dans la sélection des matières même upcyclées.
Tu accordes aussi bien de l’importance dans la durabilité en termes de respect de l’environnement que dans la question de la durée de vie du produit, de son rapport à la temporalité.
C’est vrai, par exemple le bomber c’est un modèle intemporel où j’ai rajouté un aspect fonctionnel. J’aime bien ce côté réversible avec une pièce facile à porter et à mixer avec n’importe quelle garde robe. Et puis après il y a eu les vestes Rockaway. Ce sont des vestes bicolores style veste en jean travaillées avec des découpes. Et à la place de la matière jean je l’ai remplacé par une gabardine de coton venant de fins de rouleaux d’un fabricant français.
Tu en as parlé rapidement, mais si j’ai bien compris, tu veux limiter au maximum le gaspillage.
Oui en effet, la mission numéro 1 de la marque, c’est de réduire le gaspillage textile. On pourrait très bien utiliser du coton bio ou du polyester recyclé…mais cela implique l’utilisation des ressources naturelles, de quantité d’eau, d’engrais… pour produire une nouvelle matière. Et c’est sur ce point en particulier que je trouve aberrant et incohérent alors qu’il existe actuellement des tonnes et des tonnes de matières déjà existantes. C’est pour ça que toute ma démarche est basée sur la revalorisation textile, c’est-à-dire utiliser ce qui existe déjà pour moins impacter l’environnement.
Du coup, je regardais ton site, et tu parlais de « faire une autre mode ». Pourrais-tu nous dire ce que tu penses de la mode actuelle ? Sur quels points ne te retrouvais-tu plus ?
D’abord pour bien situer, je ne suis pas une fashionista. Je n’ai jamais suivi les tendances. Au lycée, je m’habillais plutôt comme un garçon manqué, genre baggy, plutôt streetwear, basket et je traînais au skate park… Et l’image de la femme sur papier glacé des magazines était une norme dans laquelle je ne me retrouvais pas du tout. Par exemple, si je portais une robe, je n’arrivais pas à me sentir réellement moi-même. Donc je pense que si je suis rentrée dans la mode, c’est pour satisfaire mon besoin de faire des vêtements que j’ai envie de porter, pour me sentir plus libre et en accord avec l’image que je veux renvoyer. C’est vrai que je suis très influencée par l’urbain, le streetwear, parce que pour moi le streetwear c’est justement une mode authentique. Ce n’est pas une mode qui va chercher à suivre les tendances, c’est justement la mode de la rue qui va lancer les tendances. Et à côté de ça, j’aime beaucoup l’univers vintage, le old school, par les formes et les couleurs. Je nomme mon style « street vintage ». Après, il y a aussi le côté haute couture, ce travail artisanal, d’excellence, soigné avec la broderie qui me fascine énormément, que j’aimerais développer davantage. Je me souviens de la première fois où je suis allée voir l’exposition du couturier Azzedine Alaïa, j’étais tellement émue par le travail incroyable de sa finesse et ses volumes que j’ai versé une larme d’émotion devant une de ses robes.
Comment tu vois la mode de demain ?
Pour moi, toutes les marques doivent être éco-responsables. Ça sera la norme/la base pour toutes les marques de vêtements, et ce critère se répercutera dans toutes les autres industries (automobile, alimentaire…). Pour moi, dans le futur, que ce soit dans la mode ou autre, il faut que chaque industrie se responsabilise sur les répercussions qu’elles engendrent sur l’environnement. Il est également primordial de revoir le système de consommation, de fin de vie, de réemploi. Et réduire notre production car il ne suffit pas de produire « écolo », si la cadence reste excessive. La mode doit donc être éco-responsable et éthique à tous les niveaux, et ceux qui ne respectent pas ces critères devront être pénalisés.
Tu fonctionnes à partir de capsules. Pourquoi tel produit, pourquoi telle capsule ?
Pour certaines capsules, je pars d’un tissu. C’est-à-dire que je pars chiner les trésors oubliés, je fonctionne au coup de cœur, j’achète des tissus qui me plaisent, qui ont du potentiel, et c’est après que je crée ma capsule en fonction de ce que j’ai trouvé et quelle histoire je souhaite raconter. Par exemple, la toute première que j’avais faite, s’appelle « L.A. Summer Imaginarium ». Je voulais vraiment faire transparaître l’esprit US, West Coast, relax et skate, et cette capsule était basée sur le jean. J’aime travailler sur un thème avec une histoire à partir d’un coup de cœur matière. C’était comme ça pour les deux capsules enfants. Mais depuis ça a évolué. Car, pour la capsule « Les Petites », mon but c’était de proposer plusieurs tailles, il fallait donc trouver plus de matières . Les pantalons par exemple, je voulais que ce soit des pantalons colorés unis. De ce fait, dès que je trouvais un tissu de couleur qui me plaisait, je savais que ça allait être pour faire un pantalon. Par la suite, quand j’ai créé mes bombers réversibles, je suis partie du modèle pour chercher mes matières. Je savais qu’il me fallait un côté en velours côtelé, et un autre côté en motif. Ma recherche était donc orientée. On peut dire que pour une capsule, soit j’ai déjà une idée en tête du produit et de la ligne directrice, soit j’ai aucune idée, et là, c’est au feeling, en fonction des trésors sauvés.
Pour ta dernière capsule, les vestes “Rockaway”, il y a des vestes que tu as appelé “Fast and Furious”, “Pulp Fiction”, “Paprika”… en référence aux films ?
Exactement, j’ai grandi dans les années 90, et ma culture des années 90 se tourne vers les films, j’en ai mangé des films à cette époque, donc oui on peut dire que je suis une fan de cinéma. Quand j’ai fait la capsule des vestes Rockaway, je voulais créer une veste vintage en combinant des couleurs rétro. Chaque veste dégage une vibration énergétique qui me faisait penser à un film, comme la veste “Kill Bill”, veste jaune et sa bande foncée. Chaque veste est associée à un nom de films qui a façonné mon adolescence, comme « Point Break », « Pulp Fiction », « Nikita »…
Cette capsule est faite de vestes en gabardine à partir de coton 100 % upcyclés. Tu as déjà réfléchi à la suite ? A la prochaine capsule ?
Lorsque j’ai débuté dans l’upcycling, je me suis lancée sans business plan, sans stratégie financière et commerciale. C’était un challenge personnel ; le besoin de prouver quelque chose à moi-même et de voir ce que j’étais capable de faire. Aujourd’hui, après 5 capsules upcyclées, il est grand temps de définir une stratégie de développement sur le long terme. En tous les cas, je ressens cette nécessité pour faire perdurer l’aventure Petite Série. Mon profil de créatrice a plus de mal avec la partie financière, je dois donc sérieusement m’y mettre. Et je profite de ce temps « suspendu » du Covid-19 pour me poser les bonnes questions, et établir un modèle économique viable. Car malgré toute l’énergie déployée dans ce qu’on fait avec le cœur, si les ventes ne suivent pas, c’est comme brasser de l’air, ça va nulle part. Donc la suite de Petite Série, c’est un changement en profondeur, en passant par un changement de nom et une identité plus affirmée. Affaire à suivre !
C’est pour ça que sur ta page, et sur ton site, il y a un formulaire que l’on peut remplir, c’est bien ça ?
Oui exact ! J’ai justement besoin de mieux connaître ma clientèle. Qui elle est ? Comment elle fonctionne ? Comment elle consomme les vêtements ? Ma cible, c’est peut-être une génération que je connais moins bien, moi je suis née dans les années 80, et c’est la génération d’après qui est beaucoup plus sensibilisée aux conséquences climatiques, prête à agir et qui apprécie mon travail. J’ai donc besoin d’avoir le retour d’un maximum de ces personnes pour pouvoir aiguiller au mieux le projet. Votre avis compte énormément, alors hésitez pas à répondre à mon questionnaire que vous pouvez trouver dans la bio Instagram de Petite Série ou sur le site internet.
As-tu un message à faire passer ? Que ce soit sur la mode, les consommateurs…
Chaque achat est un vote. En achetant dans la fast-fashion, c’est comme cautionner leur manière de faire (surproduction, surconsommation, bas salaire, mauvaises conditions de travail, pollution, émission de CO2 etc…). Alors oui, vous allez acheter des articles pas chers et très souvent, mais derrière chaque « petit prix », il y a des ouvriers.ères qui en payent le prix. A ton avis, sur un T-shirt vendu 5€, combien est payé l’ouvrier.ère pour le confectionner ? Et combien pour les ressources naturelles, filatures etc… ? En tant que consommateur, vous avez le pouvoir de renverser ce système en consommant autrement, de manière plus raisonnable et réfléchie.
A côté de ce rapport à l’environnement, j’ai vu que tu avais aussi des partenariats avec des ateliers de réinsertion comme Mode Estime, ou encore avec La fabrique de la Goutte d’Or. C’était important pour toi de travailler avec des acteurs à la fois locaux et sociaux ?
Au départ, c’est ma maman, mécanicienne professionnelle, qui avait confectionné tous les modèles enfants. Mais ce métier l’a épuisé physiquement et fatigué les yeux. Elle n’a donc pas souhaité poursuivre, ce que je comprends complètement. Alors il me fallait trouver une autre solution. Et c’est en échangeant avec Anaïs Dautais Warmel, la créatrice Les Récupérables, qui travaillait déjà avec des ateliers de réinsertion pour ses collections upcyclées que je me suis rapprochée de ces ateliers pour fabriquer les pièces uniques Petite Série de manière solidaire, locale et éthique, dans la continuité des valeurs qui me tiennent à cœur.
Du coup on te retrouve sur Instagram, sur Facebook et sur une chaîne Youtube.
Tout à fait, la marque est présente sur Instagram, Facebook, LinkedIn et a une chaîne YouTube. A ce propos, sur la chaîne YouTube Petite Série, les premières vidéos (capsule enfant) c’est moi qui les ai réalisé ahahaha, ça me fait « triper » de faire des vidéos avec les kids. En tout les cas, j’espère développer de meilleures vidéos à l’avenir.
Et bien sûr toutes tes pièces se trouvent sur ton site internet, c’est ça ?
Oui. Vous trouverez toutes les créations sur le site en ligne petiteserie.com. Et pour les ventes en boutique physique, il faut s’abonner à notre newsletter pour être les premiers informés. En parallèle du projet Petite Série, avec deux autres créatrices également dans l’upcycling, nous avons créé le collectif qui s’appelle MAD, une Mode Alternative pour Demain. Le collectif MAD est la référence d’une mode alternative « streetwear », qui réunit les meilleures marques de street upcyclées/éco-conçues/recyclées en France. Et au sein du collectif, des évènements de style pop-up, concept store ou interventions seront organisés pour réunir les meilleurs designers street et mettre en avant le futur de la mode. Montrer ce qui se fait de mieux dans le monde du streetstyle et de l’éco-conception. Suivez-nous sur @mad_collectif.
Not A Game remercie la créatrice de Petite Série pour cet échange. N’hésitez pas à aller faire un tour sur son site pour shopper des pièces au top et répondre à son questionnaire !
Crédit Photo : Cathy Boriboun
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