Découvrez Etikk ! Fondée par Elise et Adlissa, cette boutique en ligne propose une sélection de robes de mariée et de soirée mais aussi des chaussures et des accessoires… le tout, à la location ! Voici un moyen de louer, porter, renvoyer et recommencer à un prixplus avantageux tout en faisant un geste pour la planète… Bonne découverte !
Interview de Elise, co fondatrice d’Etikk
Bonjour Élise ! Nous nous retrouvons aujourd’hui pour parler de Etikk et plus précisément du renouveau de ce projet. Je trouve cela très intéressant de pouvoir évoquer ensemble la remise en question autour d’Etikk et si cela te convient, j’aimerais que tu nous présentes ces changements.
Bonjour Lucas ! J’ai 33 ans, je suis une ancienne enseignante et j’ai toujours été une grande fan de mode.
Pour être totalement transparente, j’étais une très grosse consommatrice de vêtements et de chaussures. Il est vrai que je faisais partie de ces gens qui achetaient à outrance et qui surconsommaient. Logiquement, j’avais donc beaucoup d’articles que je ne portais même pas !
Il faut se le dire, on met toujours les mêmes pièces : des vêtements que l’on aime et pour lesquels on a un attachement particulier.
Je stockais beaucoup, je revendais parfois et il m’est même arrivé d’en jeter ! A l’époque, je ne voyais même pas ce gaspillage, mais aujourd’hui je me rends compte que c’était hallucinant.
Au fil des ans, ma consommation a finalement évolué. En réalité, j’ai toujours eu cette fibre écologique en moi mais ce n’est pas quelque chose que je voyais pour la mode. C’était dans mon quotidien, par le tri des déchets ou le choix de mes aliments seulement.
Peu à peu, j’ai pris conscience que c’était une problématique qui touchait aussi l’industrie du textile. J’ai revu ma façon de consommer : en achetant beaucoup moins, davantage de seconde-main et en me tournant vers des marques françaises…
Peu à après notre première rencontre, et au bout d’un an d’activité, j’ai véritablement pris conscience que ce projet, tel qu’il était, n’était pas rentable. Il me fallait un nombre de commandes beaucoup trop élevé comparé à ce que j’étais capable de gérer. Il m’aurait fallu beaucoup plus de stock et donc, beaucoup plus de place.
Après réflexion, j’ai arrêté la location de vêtements de tous les jours pour proposer maintenant des robes de mariée et des robes de soirée.
Tu as concrètement pu tester ta première idée. Comment la location de vêtement est-elle perçu par le consommateur ?
A l’heure actuelle, tout le monde trouve que c’est super mais il y a finalement peu de personnes qui osent se lancer dans l’expérience.
Dans le cas de mon service de location en ligne, une des raisons qui est souvent revenue, c’est qu’on ne peut pas essayer au préalable.
Ensuite, j’ai noté que nombreuses sont les personnes souhaitant garder une pièce qu’elles ont d’abord louée. Malgré qu’une option achat était disponible, ce n’était pas pareil pour le client. Je pense que nous sommes encore dans une période où nous avons besoin de posséder.
Belle analyse ! Penses tu y revenir un jour ou sens-tu que le marché n’est vraiment pas prêt pour ce concept ?
Aujourd’hui, le marché n’est pas prêt. En revanche, si j’y reviens un jour, ce ne sera pas sur un format en ligne. Dans ce cas, j’espère que les mentalités auront évolué et que la manière de consommer les vêtements ce sera auss développé. Il est sur que si ça a lieu, je relancerai ce projet dans une boutique physique.
J’aurais aimé revenir avec toi sur ce revirement. D’un point de vue organisationnel, veux tunous expliquer cette transition ?
Tout est parti d’un constat. Au regard de nos chiffres, on s’est rendu compte que ça évoluait peu à l’exception de la sélection « événementiel ». On avait pas mal de demandes donc pourquoi pas se lancer spécialement sur ce segment.
Après moult hésitations, car il m’était difficile d’abandonner ma première idée, je me suis résolue à passer à autre chose. On a donc mis en vente le stock, retravaillé le site web et adapté notre communication, nos objectifs…
Concrètement, je suppose que certaines choses n’ont pas changé…
Bien sur ! Ça ressemble toujours à une boutique en ligne classique !
Très simplement, on choisit ses articles et on les met dans le panier. Un système de caution est également prévu afin de sécuriser nos vêtements mais aucun débit n’est effectué pour autant.
Ensuite, nous prenons en compte la commande et l’article est envoyé (lorsque la taille le permet) dans son colis réutilisable. Pour les robes plus volumineuses, nous devons utiliser des cartons, mais même sur les envois, on essaye d’avoir un impact minime sur l’environnement. Pour ce faire, opter pour des packagings réutilisables nous paraissaient être la meilleure option.
Une fois que la cliente a reçu son colis par Mondial Relay ou La Poste, elle peut le stocker, et le réutiliser pour le renvoi !
A l’heure actuelle, vous proposez des pièces de soirées destinées aux femmes. A l’époque, vous aviez également lancé votre location de robes de mariées, c’est une partie qui perdure car je suppose qu’elle plaît !
Nous avions envie de développer cette branche depuis un moment. C’est une idée de mon associée et on s’est rapidement rendue compte que la demande grandissait au fur et à mesure.
Comment expliquerais-tu le fait que des pièces du quotidien fonctionnnent finalement moins bien que des robes de soirées, de mariées,… ?
Je pense que le consommateur est clairement plus habitué à louer des vêtements pour une soirée, un week-end,… que pour la vie de tous les jours ! Il existe d’ailleurs déjà différents acteurs sur ce marché qui ont permis d’installer cette option comme quelque chose de viable.
Pour une soirée, un mariage ou tout événement éphémère, le consommateur semble être davantage disposé à louer une jolie pièce. C’est un moyen d’avoir quelque chose de beau sans dépenser des fortunes !
Côté style, comment construisez vous la sélection que vous proposez ?
Forcément, on se penche la plupart du temps sur des pièces qui nous plaisent. Néanmoins, on essaye de proposer des robes pour tous les goûts mais aussi toutes les tailles ! L’idée d’être inclusifs est dans notre esprit depuis le début.
Nous nous fions également aux tendances du moment, et regardons les modèles proposés dans les boutiques ou nous demandons parfois conseil à des créatrices.
Possédez vous des critères particuliers pour faire votre sélection ?
Tout d’abord, il faut savoir qu’il est très difficile de trouver des robes de mariées ‘Made in France’. A moins de travailler avec une couturière et de la faire sur-mesure, à un prix exorbitant, c’est compliqué. Il m’est arrivé d’en trouver de seconde-main mais ça reste rare !
J’ai pris le temps de faire des recherches sur ce sujet et je me suis tristement aperçu que de plus en plus de femmes optent pour de l’ultra fast fashion en achetant leurs robes de mariée sur Shein, Aliexpres et autre…C’est vraiment dommage, mais c’est aussi pour ça que je propose des robes à petits prix.
Pour les robes de soirées, c’est beaucoup plus jouable ! Nous arrivons davantage à remarquer des démarches écoresponsables qui peuvent nous permettre d’agir en ce sens.
C’est une bonne nouvelle pour la seconde partie ! Pourrais tu nous parler de votre tarification ?
Avec cette nouvelle formule, nous fonctionnons sur devis.
Pour chaque robe de mariées, ça démarre à 390 euros et on ajoute à cela les frais de pressing, l’envoi,… À noter que cela ne dépasse jamais 1000 euros !
Un système de « marrainage existait dès le départ et vous avez choisi de continuer, n’est ce pas ?
Il suffit d’inviter des amies, de la famille ou autres et cela offre une réduction à la marraine et à la filleule.
La première recevra 5% de réduction pour toute nouvelle filleule tandis que la seconde aura 10% de réduction sur sa première commande ! De plus, une réduction de 5% est aussi prévue en s’abonnant à la Newsletter.
Parlons un peu des accessoires proposés, peux-tu nous parler des pièces à disposition ?
Sur notre site, on retrouve notamment des tiares, des chaussures mais également des sacs.
Nous avons envie de développer ces options à l’avenir !
Etikk a donc un site web et une Newsletter mais on peut aussi suivre l’actualité sur des réseaux sociaux n’est ce pas ?
Tout à fait ! On a un Instagram et un Facebook mais on est bien plus présent sur Instagram.
Bien sûr etikk.fr pour le site web !